Grand Concert n°3

Le Concerto pour violon de Mendelssohn fait partie des pièces-phares du répertoire. Aimé du public, admiré des musicologues, il est également chéri des violonistes et fait donc l’unanimité. Le lyrisme frémissant et pourtant contenu de son célèbre premier mouvement suffirait seul à lui valoir cette place privilégiée. La grâce chantante de son Andante central et l’élan pétillant de l’ultime Allegro sont toutefois d’une qualité égale – si ce n’est supérieure – et justifient ainsi ce qualificatif parfois encombrant de « chef-d’œuvre », qu’une construction équilibrée et harmonieuse vient soutenir.

Pour sertir ce bijou, qui rayonnera sous l’archet du canadien James Ehnes, un écrin somptueux : le romantisme des Hébrides de Mendelssohn, la densité dramatique de la Symphonie de chambre de Chostakovitch et l’entrain de la 34e symphonie de Mozart. Une soirée sous le signe de l’émotion, emmenée par le chef James Conlon.