Dominicale n°4

L’opus 62 de Beethoven, l’ouverture Coriolan (1807), s’inspire de la tragédie de Heinrich Joseph von Collin et du personnage historique de Coriolan, un général romain du Vème siècle avant J.-C qui, après une querelle avec les tribuns de la plèbe, rejoint ses anciens ennemis pour se venger. Alors qu’il menace la ville, sa mère et son épouse l’implorent de renoncer à la guerre. Ému, Coriolan renonce à son projet et se suicide. Beethoven traduit ce dilemme à travers deux thèmes musicaux : un premier, tumultueux et sombre, symbolise l’homme en colère, et un second, doux et lumineux, incarne les voix des femmes. L’ouverture reflète ainsi l’hésitation du héros entre la vengeance et la réconciliation.

En 1806 – un an tout juste avant la rédaction de ce bouillant Coriolan – Beethoven avait écrit une autre œuvre majeure: son unique concerto pour violon, en ré majeur (opus 61), interprété par notre violoniste Alexander Grytsayenko.

LES PARENTS AU CONCERT, LES ENFANTS AU CHILDREN’S CORNER!

Durant les concerts de la série LES DOMINICALES, les jeunes oreilles de 4 à 9 ans ont la possibilité de participer à des ateliers d’éveil musical à la Salle Métropole à 11h15 (accueil dès 10h45). Tarif CHF 10.- (sur réservation à l’achat d’un billet de concert).

Beethoven, notre compositeur du jour a besoin de toi ! Viens déjouer les pièges, passer les obstacles et découvrir comment l’aider. Es-tu prêt à être notre héro/héroïne ?

COMPLET