Dominicale n°3

Giovanni Bottesini, né en 1821 à Crema, devient contrebassiste par hasard. D’abord formé au violon, il se dirige vers la contrebasse après avoir échoué à entrer dans une classe de violon au Conservatoire de Milan. En seulement une année, il devient un virtuose de l’instrument, recevant un prix spécial à 18 ans. Il est alors surnommé « le Paganini de la contrebasse ». Son Grande allegro di concerto alla Mendelssohn, composé après 1850, témoigne de ses compétences exceptionnelles. Cette pièce exigeante et lyrique transforme la contrebasse en un instrument capable d’exprimer de vastes lignes mélodiques, à la manière du violon ou du violoncelle. Elle s’inspire de Felix Mendelssohn, compositeur très populaire à l’époque.

Mendelssohn, quant à lui, compose à l’âge de 16 ans sa première symphonie en ut mineur en 1824, qui après de discrets débuts à Leipzig connaît un succès d’envergure à Londres en 1829. Ces deux figures musicales, Bottesini et Mendelssohn, témoignent du génie et de l’influence exercée par l’un et par l’autre sur la musique de leur époque.