Grand Concert n°7

« Concerto contre le violon », de l’avis d’Hans von Bülow qui assista à sa création ; « rocaillerie » de peu d’intérêt selon Claude Debussy. La réception du Concerto en ré de Brahms, on l’aura compris, ne fit pas l’unanimité. Pablo de Sarasate – l’anecdote est devenue célèbre – aurait même refusé de le jouer sous prétexte qu’il ne souhaitait pas « [s]e tenir debout sur scène, le violon à la main, à écouter le hautbois jouer la seule véritable mélodie de l’Adagio ». Joseph Joachim – pour lequel la pièce avait été composée – la plaçait en revanche parmi les plus beaux ouvrages de son siècle. La postérité a donné raison à ce dernier. Considéré comme un chef-d’œuvre du romantisme tardif, le Concerto appartient désormais aux incontournables du corpus violonistique. Christian Tetzlaff, qui vient d’enregistrer pour le label Ondine ce « joyau noir », l’animera de son archet fougueux.

De belles pages de Mendelssohn et Schumann apaiseront la fièvre brahmsienne.